L’endormissement au volant est la première cause d’accident sur autoroute, environ un tiers des cas (selon l’association française des sociétés d’autoroutes). Pour éviter ce risque également présent sur le reste du réseau routier, apprenez à repérer les premiers signes de fatigue et à y remédier.

 

Des picotements des yeux, des raideurs dans la nuque, des bâillements, une difficulté à se concentrer, des fourmillements dans les jambes ou encore un besoin incessant de changer de position, sont les principaux signes avant-coureurs. Dès qu’ils apparaissent, arrêtez-vous à la première aire d’autoroute, au premier village ou bien sur le bas-côté de la route.

 

Au volant de manière générale, une pause est nécessaire au minimum toutes les deux heures. Ne négligez pas cependant les trajets courts, car la moitié des accidents dus à la somnolence au volant se produisent lors de trajets de moins de deux heures.

 

Quelques précautions avant de prendre la route et pendant le trajet

- Partez reposé, ne prenez pas le volant fatigué par un manque de sommeil accumulé.

- Ne buvez pas d’alcool, même modérément.

- Si vous devez prendre un médicament, vérifiez qu’il n’a pas des effets sur votre vigilance, vos réflexes, votre capacité de jugement, votre vue, votre équilibre ou vos mouvements.

- Mangez léger.

- Ne chauffez pas trop la voiture, mais ne vous refroidissez pas non plus : conservez une température modérée.

Aérez l’intérieur régulièrement de votre voiture.

- Faîtes des pauses régulières.

 

Médicaments et conduite : un cocktail souvent dangereux

Tous les médicaments doivent informer sur leur niveau de dangerosité pour les conducteurs de véhicules, notamment. Dans tous les cas, il est important de lire la rubrique « conducteurs et utilisateurs de machines » de la notice, ainsi que les « mises en garde et précaution d’emploi » et « effets indésirables ».

Associer la prise d’un médicament et l’absorption d’alcool ou d’une autre drogue aggrave les risques.

 

Des pictogrammes, trois niveaux et trois couleurs indiquent le risque lié à leur utilisation par les conducteurs.

  • Niveau 1, pictogramme jaune : pas de contre-indication, mais effets potentiellement dangereux de somnolence (médicaments contre le rhume ou la toux) ou de vertiges (traitements contre l’hypertension artérielle).

 

  • Niveau 2, pictogramme orange : vous devez demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien, car les antidépresseurs, les antidouleurs contenant de la codéine, de la morphine ou du dextropropoxyphène, les remèdes contre le diabète, la maladie de Parkinson ou l’épilepsie comportent de réels risques. De même que les anti-allergiques, les médicaments contre le mal des transports.

 

  • Niveau 3, pictogramme rouge : ces médicaments présentent le risque le plus élevé et leur prise est incompatible avec la conduite. Il s’agit des somnifères, tranquillisants, neuroleptiques, anesthésiques ou encore des collyres provoquant une dilatation de la pupille. Informez-vous auprès de votre médecin du délai à respecter après la prise de ces substances, avant de pouvoir conduire de nouveau.

 

Les heures où l’on risque le plus de s’endormir

Le jour, évitez de conduire entre 13h et 15h, même si vous n’avez pas déjeuné.

La nuit, la somnolence survient en majorité entre 2h et 5h.