Vitesse limitée, équipements de sécurité et sanctions encadrent l’usage de ces nouveaux engins… un peu comme pour les cyclistes.

 

Elles ont conquis de nombreux utilisateurs, surtout dans les métropoles et font désormais l’objet d’une réglementation nationale, comme les autres véhicules (deux roues, voitures…).

 

Les trottinettes électriques comme les gyroroues et hoverboards, appelés « engins de déplacement personnels motorisés » (EDPM) doivent ainsi circuler sur les pistes cyclables. Lorsqu’il n’y a pas d’itinéraire réservé aux cycles, les trottinettes et autres engins électriques emprunteront la chaussée en serrant à droite, en file indienne… bref, comme doivent le faire les cyclistes.

 

L’usage du trottoir est toléré lorsqu’il est exceptionnel et surtout, s’il se limite à la vitesse des piétons (environ 5 km/h) et ne gêne pas ces derniers. Hormis à Paris où il est strictement interdit, leur stationnement sur les trottoirs est autorisé, toujours dans le respect du piéton. 

 

Pour rouler en règle, ces EDPM doivent comporter : 

- des freins,

- un avertisseur sonore,

- des feux avant et arrière,

- 25 km/h, est la vitesse maximale autorisée.

 

L’usage d’un engin débridé sera passible d’une amende de 1500 euros. Un seul conducteur à la fois peut les conduire, âgé d’au moins douze ans et équipé d’un gilet haute visibilité ou d’équipements rétro-réfléchissants la nuit ou lorsque la visibilité est insuffisante. Hors agglomération, il faudra porter en plus un casque.